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Viande de cheval La Fnsea pourrait se porter « partie civile »

La Fnsea, principal syndicat agricole français, pourrait se porter « partie civile » dans l'affaire des lasagnes au cheval compte tenu du discrédit jeté sur toute la filière, a indiqué lundi son président Xavier Beulin.

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« Il faut punir les fraudeurs qui jettent le discrédit sur toute une filière. Nous sommes prêts à nous porter partie civile s'il le faut », a déclaré le président de la Fédération des syndicats des exploitants agricoles, invité sur Rmc Radio. « Il faut aller au bout de l'enquête et savoir s'il s'agissait d'un réseau, ou d'un acte isolé auquel cas il conviendra de prendre la sanction adaptée », a-t-il indiqué. « Si les dirigeants de Spanghero sont en faute, il faut les sanctionner, mais ne pas pénaliser toute l'entreprise », a-t-il poursuivi jugeant que « jeter 350 types à la vindicte, ce n'est pas sérieux ».

Pour lui, ce que cette affaire pose par ailleurs, c'est la question de la « valeur des produits alimentaires : quand vous payez une barquette de lasagnes à 3,50 euros le kilo, vous payez plus cher d'emballage et de marketing que de produits alimentaires », a-t-il insisté. Xavier Beulin a appelé de ses vœux un étiquetage qui explicite l'origine des produits utilisés dans une préparation culinaire, regrettant sur ce plan la tiédeur de la commission européenne.

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